Le droit de succession

La succession est souvent source de conflits du fait que nombreuses sont les personnes qui ne connaissent pas ou savent très peu sur les  droits de succession. Pour vous aider à y voir plus clair et à éviter tous les litiges liés à ce type d’opération juridique.

L’ordre de succession

Souvent, on pense que lorsqu’un époux ou une épouse décède, automatiquement les biens du défunt ou de la défunte reviennent à son conjoint ou sa conjointe et ses enfants. L’ordre de succession des héritiers est régi par le Code civil qui définit qui des héritiers héritera de quel bien. Toutefois, si le défunt ou la défunte a émis un testament avant son décès ou effectué une donation entre les époux, la succession sera différente. Dans tous les cas, l’ordre de succession des biens du défunt se fait selon la liste suivant :

  • Les enfants légitimes du défunt sont les principaux héritiers de ses biens. Ils devront partager ces biens à part égale.
  • Le conjoint du défunt peut également hériter des biens du défunt au même titre que ses enfants. Et peut même réclamer la totalité des biens s’il y a eu une donation entre les époux ou un testament.
  • Les parents du défunt pourront également hériter des biens du défunt sur certaines conditions.
  • Les frères et sœurs du défunt peuvent également hériter des biens du défunt sous certaines conditions.

Le droit de succession est assez complexe, mais il est tout à fait possible que le partage des biens se fasse sans litiges quand chacun des héritiers est bien respecté.

Les droits de succession des enfants adoptifs

Dans le cas où un défunt n’ait pas eu d’enfant naturel de son union avec son conjoint et qu’ils ont décidé d’adopter un ou des enfants. Au même titre que les enfants naturels d’un défunt, les enfants adoptés ont aussi des droits de succession légitimes sur les biens de leurs parents adoptifs. Dans le cas où  l’enfant a été adopté de façon plénière, il héritera de la même part d’héritage qu’un enfant naturel. Il en est de même pour un enfant adopté suite à un remariage. Par contre, si l’enfant a été adopté de façon simple, il devra payer 60% de droits sur son héritage, car il est considéré comme étant un étranger.

Les droits de succession d’un défunt sans enfant

Si un homme ou une femme meurt sans enfant, le partage de ses biens se fait en fonction du fait qu’il a été ou non marié. S’il a été marié, la moitié des biens du défunt seront automatiquement donnés au conjoint survivant tandis que l’autre moitié de ses biens sera partagé à parts égales entre ses parents. Dans le cas où le défunt n’ait pas marié, les biens du défunt seront partagés entre ses parents et ses frères et sœurs dont la moitié est partagée à parts égales entre les frères et sœurs et l’autre moitié entre les parents.